Les sons (phonèmes) présentés ici sont souvent confondus par les élèves.
Le fait d’associer un phonème simple à une image à forte valeur affective (B de bébé), connue culturellement (ou de loup) ou contenant une part d’humour (D de derrière), augmente d’autant l’attention que les élèves vont porter à cette dernière. En conséquence de quoi, le son (phonème simple ou semi-complexe, voire complexe) sera retenu puis mémorisé plus facilement.
Certains phonèmes vont bien sûr de concert :
Voici une autre série de propositions - soit trouvées chez des collègues ou originales - (vous en trouverez sûrement d'autres ) :
Celui-ci est à étudier, ensuite...
Britt-Mari Barth dans – Le savoir en construction – Retz – Paris – 2004, développe certains attributs propres à l'acquisition du ou des savoir(s).
" Le savoir est affectif, nous explique-t-elle.
Parfois le savoir est envahi par l'émotion, on ne le voit plus de façon distincte car la dimension affective le domine et se fond avec lui. On confond alors le savoir avec l'émotion et l'on interprète la réalité de façon purement subjective. C'est ainsi qu'on peut détester les mathématiques et aimer la lecture – ou vice versa... L'émotion, l'affectivité et même nos attitudes et nos valeurs influencent notre façon d'appréhender la réalité – et notre façon de nous appréhender nous-mêmes.
Si- pour une raison qui vient souvent de l'extérieur de l'école – on juge un savoir inutile, on ne va pas s'impliquer
pour l'acquérir." P 67
Inversement, un savoir qui intéresse, sera mémorisé plus facilement. Or, précisément, trop souvent - sous couvert d'objectivité - nous occultons cette part d'affectivité dans nos classes.
Sur cette vidéo - humoristique - de François Perusse,
nous pouvons mesurer combien nos émotions peuvent facilement nous envahir.
A lire au second degré, bien sûr (Quoi que...).
La chercheuse ajoute, page 80 du même livre, combien : "Abstraire est une activité intellectuelle qui permet
de rapprocher, dans un ensemble complexe, des caractères communs à plusieurs phénomènes ou objet de pensée et de s'y référer à travers un langage qui appartient à un ordre symbolique... Ce
processus est conditionné par ce que l'on sait déjà et par le contexte culturel et social dans lequel on se trouve. La perception individuelle est ainsi déterminée par nos connaissances et notre
expérience de vie auxquelles il faut ajouter nos attitudes, nos valeurs et nos émotions."
P 60 : Le savoir est associé à un contexte.
p 61 "Des recherches récentes ont montré que « l'habillage » d'un problème de mathématiques peut influencer la
réussite des élèves. Un problème inséré dans une situation-problème « classique » a été résolu avec davantage de succès que le même problème, présenté sous la forme d'un récit. (La
récurrence avec laquelle un élève va être confronté à un problème joue également.) "
"Notre savoir est toujours provisoire, il n'a pas de fin. Ce n'est pas l'âge qui est le facteur déterminant de nos conceptions ; (savoir/ imprégnation) le nombre de « rencontres » que nous avons eues avec tel ou tel savoir l'est davantage, ainsi que la qualité de l'aide que nous avons eues pour les interpréter...
… le savoir n'est pas linéaire. Il ne se construit pas comme un bâtiment où il faut nécessairement commencer par la base et terminer par le toit. Il s'élabore selon un ordre personnel et selon l'expérience de chacun. "P 52.
"Le savoir n'existe pas sans le réel, l'intérêt est d'en saisir à la fois l'aspect abstrait et l'aspect concret par un processus de comparaison des deux. " P 50 :
Pour aller plus loin :