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31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 09:27
Classe CE2 Samain Trulin
Classe CE2 Samain Trulin
Classe CE2 Samain Trulin

Classe CE2 Samain Trulin

Questions posées à Garpard Herblot par les élèves de CE2

Vidéo cliquer ici 

1 - Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce métier ?

2 - Qu’est-ce » qui vous plait le plus dans ce métier ?

3 – Comment faites-vous des bruits ?

4 - Est-ce que ça s’apprend ?

5 – Quel est votre travail en ce moment ?

6 – Est-ce que vous avez appris à danser, à jongler ?

7 – Quel est le nombre de choses que vous savez faire ? Car vous savez faire beaucoup de choses.

8 – Comment avez-vous imaginé le spectacle ?

9 - Comment avez-vous fait les costumes ?

10 – Comment avez-vous fait les effets spéciaux (Voix, lumière…) ?

11 – Avez-vous fait d’autres spectacles ?

12 - Est-ce que vous préférez faire un spectacle seul ou à plusieurs ?

13 – Avec des instruments ou sans instrument ?

 

Les élèves de la classe de CE2 de Samin Trulin

Le Beatboxer Gaspard Herblot répond aux questions des élèves de CE2 de l'école Samain Trulin - Une maîtresse fière de ses élèves.

Les possédés de Gaspard Herblot

 

     Le vendredi 14 octobre, nous sommes allés voir un spectacle au conservatoire de Lille nommé : « Les possédés ».

     C’est l’histoire de trois personnages : le chef, le disciple et l’esclave. Ce dernier en a marre de tout faire, donc il veut voler l’Ours Totem. Il cherche à se libérer. Après l’avoir dérobé, il se bagarre avec l’Ours. Heureusement à la fin, tout se termine bien. Les trois personnages sont devenus amis et l’ours se trouve sur le Totem.

 Texte rédigé par les élèves de CE2 de l’école Samain Trulin

Le Beatboxer Gaspard Herblot répond aux questions des élèves de CE2 de l'école Samain Trulin - Une maîtresse fière de ses élèves.
Le Beatboxer Gaspard Herblot répond aux questions des élèves de CE2 de l'école Samain Trulin - Une maîtresse fière de ses élèves.
Le Beatboxer Gaspard Herblot répond aux questions des élèves de CE2 de l'école Samain Trulin - Une maîtresse fière de ses élèves.
Le Beatboxer Gaspard Herblot répond aux questions des élèves de CE2 de l'école Samain Trulin - Une maîtresse fière de ses élèves.
Le Beatboxer Gaspard Herblot répond aux questions des élèves de CE2 de l'école Samain Trulin - Une maîtresse fière de ses élèves.
Le Beatboxer Gaspard Herblot répond aux questions des élèves de CE2 de l'école Samain Trulin - Une maîtresse fière de ses élèves.
Le Beatboxer Gaspard Herblot répond aux questions des élèves de CE2 de l'école Samain Trulin - Une maîtresse fière de ses élèves.
Le Beatboxer Gaspard Herblot répond aux questions des élèves de CE2 de l'école Samain Trulin - Une maîtresse fière de ses élèves.
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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 09:49
Vendredi 12 juin 2015 Médiathèque du Vieux Lille 25/27 Place Louise de Bettignies. Photo : Virginie, Le Chêne Parlant-  Merci à Martine Reid & Agnès Rabineau  de leurs accords gracieux.

Vendredi 12 juin 2015 Médiathèque du Vieux Lille 25/27 Place Louise de Bettignies. Photo : Virginie, Le Chêne Parlant- Merci à Martine Reid & Agnès Rabineau de leurs accords gracieux.

Partie 1 : George Sand, un joli talent ?
Dans cette première partie de la conférence intitulée : "Des femmes en littérature ou la vie de George Sand revisitée" Martine Reid,
Professeure de Littérature à l’université de Lille 3 expose et développe de manière virtuose la situation des femmes auteurs du 19 ème siècle. Georges Sand se réduirait-elle à un "joli talent" ? Un talent au féminin ? 
Voici quelques réponses... A savourer...




Partie 2 : George Sand,  Un discours de la différence ? (Suite de : un joli talent ?)
Dans cette seconde partie de la conférence intitulée : "Des femmes en littérature ou la vie de George Sand revisitée" Martine Reid,
Professeure de Littérature à l’université de Lille 3 développe de manière virtuose le discours de la différence. Contexte historique où les femmes de talent ne sont plus vraiment des femmes... Où les autres ne sont comparées qu'entre elles... George Sand dispose-t-elle d'un joli ou d'un beau talent ?  
Voici quelques réponses... A savourer...

1 "Des femmes en littérature ou la vie de George Sand revisitée" Martine Reid, Professeure de Littérature à l’université de Lille 3 - Vendredi 12 juin 2015 Médiathèque du Vieux Lille 25/27 Place Louise de Bettignies. Vidéo : Virginie, Le Chêne Parlant & Cie - Merci à Martine Reid & Agnès Rabineau de leurs accords gracieux.

2 - "Des femmes en littérature ou la vie de George Sand revisitée" Martine Reid, Professeure de Littérature à l’université de Lille 3 - Vendredi 12 juin 2015 Médiathèque du Vieux Lille 25/27 Place Louise de Bettignies. Vidéo : Virginie, Le Chêne Parlant & Cie - Merci à Martine Reid & Agnès Rabineau de leurs accords gracieux.

"Des femmes en littérature ou la vie de George Sand revisitée" Martine Reid, Professeure de Littérature à l’université de Lille 3 - Vendredi 12 juin 2015 Médiathèque du Vieux Lille 25/27 Place Louise de Bettignies. Photo : Virginie, Le Chêne Parlant & Cie -  Merci à Martine Reid & Agnès Rabineau  de leurs accords gracieux.

"Des femmes en littérature ou la vie de George Sand revisitée" Martine Reid, Professeure de Littérature à l’université de Lille 3 - Vendredi 12 juin 2015 Médiathèque du Vieux Lille 25/27 Place Louise de Bettignies. Photo : Virginie, Le Chêne Parlant & Cie - Merci à Martine Reid & Agnès Rabineau de leurs accords gracieux.

"Des femmes en littérature ou la vie de George Sand revisitée" Martine Reid, Professeure de Littérature à l’université de Lille 3 - Vendredi 12 juin 2015 Médiathèque du Vieux Lille 25/27 Place Louise de Bettignies. Photo : Virginie, Le Chêne Parlant & Cie -  Merci à Martine Reid & Agnès Rabineau  de leurs accords gracieux.

"Des femmes en littérature ou la vie de George Sand revisitée" Martine Reid, Professeure de Littérature à l’université de Lille 3 - Vendredi 12 juin 2015 Médiathèque du Vieux Lille 25/27 Place Louise de Bettignies. Photo : Virginie, Le Chêne Parlant & Cie - Merci à Martine Reid & Agnès Rabineau de leurs accords gracieux.

"Des femmes en littérature ou la vie de George Sand revisitée" Martine Reid, Professeure de Littérature à l’université de Lille 3 - Vendredi 12 juin 2015 Médiathèque du Vieux Lille 25/27 Place Louise de Bettignies. Photo : Virginie, Le Chêne Parlant & Cie -  Merci à Martine Reid & Agnès Rabineau  de leurs accords gracieux.

"Des femmes en littérature ou la vie de George Sand revisitée" Martine Reid, Professeure de Littérature à l’université de Lille 3 - Vendredi 12 juin 2015 Médiathèque du Vieux Lille 25/27 Place Louise de Bettignies. Photo : Virginie, Le Chêne Parlant & Cie - Merci à Martine Reid & Agnès Rabineau de leurs accords gracieux.

"Des femmes en littérature ou la vie de George Sand revisitée" Martine Reid, Professeure de Littérature à l’université de Lille 3 - Vendredi 12 juin 2015 Médiathèque du Vieux Lille 25/27 Place Louise de Bettignies.

"Des femmes en littérature ou la vie de George Sand revisitée" Martine Reid, Professeure de Littérature à l’université de Lille 3 - Vendredi 12 juin 2015 Médiathèque du Vieux Lille 25/27 Place Louise de Bettignies.

Venez sur mon blog afin de suivre l'actualité littéraire, philosophique, éducative et poétique :

Le chêne parlant sans publicité !

http://lecheneparlant.blogspot.fr/

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 06:49
  L'oral structuré, une entrée dans l’écrit en maternelle ? avec Viviane Bouysse.

La conférence de Viviane BOUYSSE, Inspectrice générale de l’Éducation nationale, a eu lieu à l'auditorium de Douai, le 14 novembre 2012.

Une fois n'est pas coutume, afin de diffuser largement la conférence de Madame BOUYSSE, cet article ne sera pas rédigé de ma main mais constitué essentiellement par le compte-rendu de cette intéressante intervention.

Ce dernier a été rédigé par Catherine MULERO, Inspectrice de l’Éducation nationale, circonscription de Douai-Cuincy, Académie de Lille.

Conférence de Viviane BOUYSSE du 14/11/12 - Entrer dans l'écrit en maternelle - Auditorium de Douai. "L'oral écrit n'est pas un oral spontané mais un oral structuré." (Grand merci pour cet accord gracieux.)

  L'oral structuré, une entrée dans l’écrit en maternelle ? avec Viviane Bouysse.

Conférence de Viviane Bouysse du 14/11/12 -
Entrer dans l'écrit en maternelle - Auditorium de Douai.
"L'oral écrit n'est pas un oral spontané mais un oral structuré."

Rendre les enfants conscients qu’on n’écrit pas exactement comme on parle. Développer une conscience syntaxique – quel est le bon ordre des mots dans une phrase - est une aide.
De même, Emilia Ferreiro dit - presque mot pour mot : « On n’écrit pas comme on parle, on n’organise pas les mots de la même façon. » 2) - p 8.
La chercheuse insiste : « Il est nécessaire de déstabiliser l’adulte pour qu’il abandonne cette idée naïve qui correspond à la vision séculaire suivant laquelle l’écriture reflèterait la parole… Il faut rendre plus complexe le regard que nous portons sur l’écriture. Paradoxalement, le regard de l’enfant en développement est plus complexe que celui de l’adulte alphabétisé. » 2) - p.99.

Ecrire, c’est donc se construire un système de représentati
on 8) et non pas simple notation ponctuelle des aspects sonores du langage. (Culture écrite)

  L'oral structuré, une entrée dans l’écrit en maternelle ? avec Viviane Bouysse.

"Lire c’est connaître un code culturel."
"Passer de ce qui est écrit à ce qui est oralisé et inversement, lire c’est connaître ce code et l’appliquer.
… Ce qui est écrit peut être converti en langage oral et en même temps ce que l’on dit, on peut l’écrire.
Ce que je vois écrit, on peut le lire. Et ce que l’on dit, on peut l’écrire.
Rendre explicite cette relation entre l’oral et l’écrit."

Qu’est-ce que c’est un mot ? Vivianne Bouysse et Emilia Ferreiro se sont posées la question, répondant à l’identique.
« C’est par la fréquentation des textes à travers la lecture (une lecture soutenue par autrui avant de devenir autonome) que l’enfant découvre la signification conceptuelle de cette « banalité » technique : les blancs entre les mots ;
… au début de la période phonographique, les enfants préfèrent écrire en scripto continua, c’est-à-dire tout attaché, comme le faisaient les grecs et les romains de la période classique. » Ferreiro Emilia –2) p 8.
Vivianne Bouysse, dans la vidéo, développe : "A l’oral, on ne parle pas par mot. L’unité articulatoire c’est la syllabe.
Il faut connaître l’écrit – d’une certaine façon – pour repérer les mots à l’oral."

Conférence de Viviane BOUYSSE du 14/11/12 - Entrer dans l'écrit en maternelle - Auditorium de Douai. "L'oral écrit n'est pas un oral spontané mais un oral structuré." (Grand merci pour cet accord gracieux.)

  L'oral structuré, une entrée dans l’écrit en maternelle ? avec Viviane Bouysse.

Aussi, conclurons-nous cet article en ces termes au goût, à l’apparence, à la sonorité de tautologies mais qui n’en sont pas :

Ecrire – c’est écrire de la langue écrite.

Lire – c’est lire de la langue écrite.

" Tous les enfants ne sont pas au contact de cette langue modélisante. C'est le rôle de l'école maternelle de le proposer.

J'insiste sur cette idée d'imitation qui ne doit pas être tabou. Plus les enfants sont petits, plus ils apprennent par imitation

ils apprennent par essai-erreur et ils apprennent aussi par imitation.

Les apprentissages les plus culturels ne peuvent pas aboutir uniquement avec les essais et les erreurs, il faut qu'il y ait du modèle quelque part."

Viviane BOUYSSE.

Conférence de Viviane BOUYSSE du 14/11/12 - Entrer dans l'écrit en maternelle - Auditorium de Douai. "L'oral écrit n'est pas un oral spontané mais un oral structuré." (Grand merci pour cet accord gracieux.)

Conférence de Viviane BOUYSSE du 14/11/12 - Entrer dans l'écrit en maternelle - Auditorium de Douai. "L'oral écrit n'est pas un oral spontané mais un oral structuré." (Grand merci pour cet accord gracieux.)

Conférence de Viviane BOUYSSE du 14/11/12 - Entrer dans l'écrit en maternelle - Auditorium de Douai. "L'oral écrit n'est pas un oral spontané mais un oral structuré." (Grand merci pour cet accord gracieux.)

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 16:29
Jacqueline lichtenstein et Adèle Van Reeth - Les nouveaux chemins de la connaissance - Conférence Citéphilo  du 10 novembre 2013 - Le faux en Art- au Palais des Beaux Arts de Lille - Merci de leurs accords gracieux.

Jacqueline lichtenstein et Adèle Van Reeth - Les nouveaux chemins de la connaissance - Conférence Citéphilo du 10 novembre 2013 - Le faux en Art- au Palais des Beaux Arts de Lille - Merci de leurs accords gracieux.

Adèle Van Reeth - conférence Citéphilo du 10 novembre 2013 - Le faux en art - merci de son accord gracieux

Adèle Van Reeth - conférence Citéphilo du 10 novembre 2013 - Le faux en art - merci de son accord gracieux

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Jacqueline lichtenstein- conférence Citéphilo du 10 novembre 2013 - Le faux en art - merci de son accord gracieux«Que soient maudits les pilleurs
et les imitateurs du travail et du talent des autres »
Albrecht Dürer

 

« Il faut dessiner, dessiner,
Dessiner encore, la peinture viendra après. »
Picasso

 

Admiratif.
Vous vous asseyez sur la banquette rouge du Palais des Beaux Arts.
Là à regarder fixement, telle la femme du narrateur du livre de Thomas Bernhard, ce tableau merveilleux, un ange, vous dites-vous. Vous souriez, vous ne vous expliquez pas ce prodige. Une heure durant : vous planez.

« Cet homme à la barbe blanche de Tintoret vous plaît donc tant que cela ? » interroge Reger, le personnage du roman de Bernhard, Maîtres anciens.
Pas de réponse.
« Ce n’est qu’au bout d’un temps assez long que la femme a dit un Non »
Ce non abrupt, direct, sans concession, fascine le narrateur. Stupéfait, il poursuit : « jusqu’à ce Non je n’avais encore jamais entendu un pareil Non. » […] L’homme à la barbe blanche de Tintoret ne vous plaît donc pas du tout ?» p 160

La réponse de la visiteuse pour extrêmement concrète est parlante. L’effet est cocasse. L’image, stupéfiante.
La ménagère épuisée de courses avait dû trouver repos dans ce salon divin. La visiteuse n’admirait pas, tout simplement, elle récupérait de la fatigue de la Foire humaine dans ce havre de culture échappant aux lois du marché. Aussi le corps repu de magasins 1*, les genoux abrutis d’abord du désir d’achats puis pleins du spectacle des tableaux avaient-ils trouvé à se régénérer dans cet antre muséal.

A travers ce passage, Thomas Bernhard pose la question de la société marchande, du monde et de ses dommages collatéraux : l’affairement, la vitesse et la superficialité. Il gifle également les représentations et les idées solidement établies que nous nous forgeons sur le monde.

On retrouve ces questions parfaitement posées par Jacqueline Lichtenstein dans la conférence de Citéphilo et des nouveaux chemins de la connaissance.

Que le monde soit fait d’illusions, de fausses impressions, de simulacres, la philosophie d’obédience idéaliste nous le dit depuis le troisième siècle avant Jésus Christ.

Mais l’Art partage avec la science, un idéal d’objectivité peu souvent questionné.
L’œuvre estampillée comme telle, n’est-elle pas une valeur sûre ? Un pilier ? Sa côte n’est-elle pas assurée sur des critères sérieux, dénués de fantaisie ?
Son intérêt ne réside-t-il point dans celui qu’on lui trouve à cœur ouvert ?

Une qualité précieuse que l’on ne lui peut retrancher. Tenez cette statue - ce Cupidon vendu par Michel-Ange à son mécène Laurent de Médicis par exemple. Eh bien, plus nous nous plantons devant ce marbre - cette offrande faite aux esprits - plus nous sentons à le regarder toute la sûreté du sculpteur antique : la puissance du burin, la précision de la masse.
Rien de subjectif, donc.
Le spectacle de ses traits nous emporte. Séduits par sa lumière, nous voici ensorcelés. Ses yeux, animés de vie, vrais, nous suivent. Sa musculature exceptionnelle fait le palpitant de notre chair.
Savant ou non, il faudrait être de fort mauvaise foi pour ne pas lui trouver des proportions harmonieuses. Une sincère beauté. Un force vraie. Sa valeur semble incontestable.

Et pourtant, une révélation – d’un coup - mène la vie dure à la plastique naguère célébrée : le marbre n’est qu’un Michel-Ange, apprend Laurent de Médicis.

Son intensité, sa perfection disparaît avec la connaissance de l’usurpation.
La tromperie, nous ébranle.
Nous nous sentons en présence d’une beauté fatale dont nous nous serions approchés imperceptiblement afin de sentir son harmonie, de nous rendre complices de son existence, de respirer sa singulière beauté et qui, aurait découvert d’odieuses ancres mal tatouées sur toute la superficie de ses bras en retirant sa veste.
D’un coup, la laideur crasse nous chavire.
La sauvagerie se mêle à l’absurde. Le désir est tué net.

La fascination fait place à la froideur. L’unique, la belle, l’originale, la Parfaite. Le « Dieu le sait, je n’ai cherché autre chose en toi que toi-même. » confessé par Héloïse à Abelard se vaporise.

Liquidé l’Adéquation parfaite entre 'nous et l’œuvre’.

Notre répulsion est un fait, une réalité.

 

Et voici que son imperfection nous écœure.

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Les Nouveaux chemins de la connaissance :

Ressemblances et faux-semblants (4/4) : Le faux en art

Citéphilo : Le faux en art.

Réplique d'Alain Finkielkraut avec Jean Clair et Régis Debray : La passion des images

 

Revue électronique Céroart : 

Vers des frontières plus claires entre restauration et hyper-restauration

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Dimanche 10 novembre 2013 - Citéphilo -

Auditorium du Palais des Beaux Arts de Lille Le faux en art - 

Jacqueline Lichtenstein et Adèle Van Reeth lors de l'émission des nouveaux chemins de la connaissance.

Merci de leurs accords gracieux ainsi que celui de Gilbert Glassman.  

Michel-Ange du temps où ce dernier n'était point encore connu, réalisa un faux Cupidon de marbre qu'il vendît comme antique à son mécène Laurent de Médicis. Ce dernier s'étant aperçu de la supercherie, lui demanda de lui restituer la somme. Troquant ainsi - pour le coup - un faux antique mais un vrai Michel-Ange contre une somme dérisoire.

 

Dimanche 10 novembre 2013 - Citéphilo - Auditorium du Palais des Beaux Arts de Lille - Le faux en art - Jacqueline Lichtenstein et Adèle Van Reeth lors de l'émission des nouveaux chemins de la connaissance. Merci de leurs accords gracieux ainsi que celui de Gilbert Glassman.

Quelques notes : 

Les trois-quarts des tableaux de Rubens, Rembrandt étaient réalisés par des ateliers et non par l’auteur.

L’idée d’auteur s’est construite au moment du "Romantisme" ;

L’auteur se doit d'être 'original'. (Dürer) Au XVIIème l’originalité est confondue avec l’origine.

Le faussaire introduit un doute. On doit réfléchir : doute théorique / philosophique.

Le corpus des œuvres de Corot,  Utrillo contiennent nombre de copies.

Parfois l’artiste falsifie lui-même (Chirico)

L'hyperrestauration  de Joseph Van der Veken (1872-1964)

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Thomas Bernhard – Maîtres anciens – Folio – Gallimard – isbn : 9782070383900.


P 164 - 165 :
« Ma femme avait ce qu’on appelle un problème de conscience, Explique le narrateur. pendant plusieurs heures, marchant devant le centre-ville, elle n’avait pas su si elle devait s’acheter un manteau de la firme Braum ou un tailleur à la firme Knize. Ainsi déchirée entre la firme Braun et la firme Knize, elle a finalement décidé de n’acheter ni un manteau à la firme Braun, ni un tailleur à la firme Knize et, à la place, de se rendre au Musée d’art ancien où, jusque-là, elle n’était allée qu’une seule fois de sa vie. »
Regger conclut :
« … tout simplement, elle était complètement épuisée. En fait les gens, dans les musées, commettent toujours l’erreur de projeter trop de choses, de vouloir tout voir, si bien qu’ils vont, ils vont, et ils regardent, ils regardent, puis soudain, tout simplement parce qu’ils se sont gavés d’art, ils s’effondrent. C’est ce qui est arrivé à ma femme… »


« … Nous nous sommes assis sur cette banquette, abandonnés du ciel et de la terre, a dit Reger, et nous sommes plus ou moins la déprime elle-même, la désespérance, a déclaré Reger… »

Le profane va au musée et se le gâche par excès.

P 163 : Nous arrachons de notre vie un objet qui nous est cher, qui, comme on dit, nous tient au cœur, une œuvre d’art, et celui qui l’a reçu s’en va le vendre pour une somme scandaleuse, extravagante, a dit Reger. Faire des cadeaux est une habitude épouvantable, naturellement contractée par mauvaise conscience et, très souvent aussi, par la peur commune de la solitude.

P 162 (cadeau) … sa nièce, quelques jours après avoir reçu le tableau de sa tante, ma future femme, l’avait vendu deux cent mille schillings au Musée de la ville de Vienne. Faire des cadeaux est l’une des plus grandes folies, a dit Reger.

P 101 : Seul l’imbécile admire, l’intelligent n’admire pas, il respecte, estime, comprend, voilà. Mais pour le respect, l’estime et la compréhension, il faut de l’esprit, et de l’esprit, les gens n’en ont pas, sans esprit et parfaitement dépourvus d’esprit ils vont voir le Pyramides et les colonnes siciliennes et les temples perses et s’imbibent d’admiration avec toute leur bêtise, a-t-il dit. L’état d’admiration est un état de faiblesse d’esprit,

P 102 : « L’admiration – écrit Thomas Bernhard dans « Maîtres anciens » - n’est pas seulement le signe distinctif de l’homme soi-disant inculte, tout au contraire, elle l’est aussi, dans la mesure tout à fait effrayante, oui, en vérité terrifiante, surtout des gens soi-disant cultivés, ce qui est encore beaucoup plus répugnant. L’homme inculte admire parce qu’il est tout bonnement trop bête pour ne pas admirer, en revanche l’homme cultivé est trop pervers pour cela, a dit Reger. L’admiration des gens soi-disant incultes est tout à fait naturelle, en revanche l’admiration des gens soi-disant cultivé est une perversité positivement perverse, a dit Reger.

Dimanche 10 novembre

 

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 21:23

 

«  Ces stoïciens de boudoir boivent dans leur masque leur sang qui coule, 

et restent masqués.  » 

Barbey d’Aurevilly P 92.

Du dandysme et de George Brumell. 

 

 

Quel homme se cache derrière Romain Gary, Shatan Bogat, Fosco Sinibaldi ou Emile Ajar ? 

Que  masque cette écriture à la fois classique, sérieuse dans les Racines du ciel en même temps que teintée d’humour et de sensibilité dans Gros câlin

 

Romain - Gary en russe, c’est celui qui se consume.

Brûle d’écrire, le soir, la nuit, au petit matin surtout – à l’heure où le ciel plein de pénombre encore se désagrège et coule doucement vers les  bleus du jour.

 

Romain Gary est un immigré. Juif. Sur sa vie plane l’ombre de la guerre. Contraint de quitter sa Lituanie natale, il effectuera de brillantes études à Nice où il subira les ricanements veules de collégiens, ces êtres ordinaires  qui se sentent à leur place. « Un homme qui est bien dans sa peau – nous révèle Pierre Audi, se faisant porte voix de Romain Gary -  est soit un inconscient soit un salop. » 1*

Il est difficile d’être soi-même, de rentrer dans sa propre peau. On peut être fissuré de ce que l’on est – et - touché parce que l’on n’est pas. Marionnette impuissante et honteuse.

 

Nous sommes des additionnés, des êtres de plusieurs visages, explicite Paul Audi en porte pensée de l’écrivain. 1*

 

Aviateur accompli. Compagnon de la libération. Consul général de France. Fils irréprochable, écrasé par la perfection qu’on attend de lui. Assuré de la peine capitale du devoir être à la hauteur. 

 

  Bien plus tard, il tombera inanimé dans le ghetto de Varsovie  « Foudroyé par les absents. », confiera-t-il aux journalistes. 2*

 

Plume contre plaie. Pointes contre glaive. L’écrivain se dresse contre l’absurdité d’un monde qu’il n’a pas choisi - sculpte le présent en sons et couleurs.  

Par la fiction – fut-elle celle de sa vie - lui, le dépossédé, contraint d’abandonner ses racines, le seul au monde entend se débarrasser du réel – et ce - une bonne ligne pour toutes. 

Après la Russie, la France, les Etats-Unis d’Amérique, un quatrième monde l’habite et le hante, Gary exerce son énième langue maternelle : le Daîmon de la littérature. L’impérative sensation des lettres. La joie confuse du pur plaisir d'exister - dix fois plus rafraîchissante, cent fois plus épaisse que les cinq autres continents. 

L’irruption du roman est insaisissable et brûlant.

Succès rapide. Fulgurant. Foudroyant. L’auteur obtient le prix Goncourt en 1956.  La consécration à 42 ans. 

L’enfermement, aussi. 

La cage de l’écriture sûre, solide, exigeante, lettrée, se referme sur lui. Etiquette : lettres classiques.

Même de ce continent – là, frôlant – trébuchant, les critiques, lecteurs, éditeurs veulent le spolier.

 

Romain Gary est-il heureux ?

« Je me lie très facilement. » rappelle Paul Audi, en le citant. 

  Il établit certes des rapports aimables avec autrui développe le philosophe mais le romancier se confie : « Je suis absolument sans amis. » 1*

 

Retour à la base, à l’inconnu. Repartir à zéro. 

Etre du côté du Rien.

« Mon vieux, demande Romain Gary à son petit cousin germain, Paul Pavlovitch, j’ai besoin de toi, peux-tu être Emile Ajar ? Donner quelques interviews, jouer à l’écrivain ? » 2* 12 min « Paul Pavlovitch se prend au jeu »

 « Je savais que Romain était bourré d’idées impossibles. Et que probablement on allait les réaliser. »2*

« Il m’avait dit : t’as pas besoin d’en rajouter. Les gens compléteront.  Tu n’as rien à faire. Et là il avait entièrement raison, y’ avait rien à faire. Les gens voyaient ce qu’ils croyaient, Vous n’aviez pas à jouer. D’abord les types considéraient que j’avais du talent, donc ils apercevaient mon talent même si j’étais réellement quelconque. Ca, c’était un fier coup de main.» 2* 

 

Changer de peau, un idéal, muer tel un serpent « Je change davantage de costume que de peau. » 

Peut-on se (re)trouver en bâtissant des milliers de personnages fictifs ? Peut-on dévorer le monde à travers le ventre de ses personnages ? La littérature peut-elle être le creuset de son histoire. 

 

« Nous sommes faits de la peau des autres. » reprend Paul Audi 1*

Entre désespoir du miroir de soi-même et espoir boulimique d’être autrui, Romain Gary tente adroitement de lisser du temps en volant des morceaux de vie – simplement pour lisser le fripé, s’adoucir, se rajeunir. 

S’accepter à perte de peau, jusqu’à sa disparition en autre. 

 

L’imposture fonctionne . Emile Ajar, alias Romain Gary obtient le prix Goncourt en 1975 pour La vie devant soi.  

Peut-on se réinventer ? 

Renaître à une vie potentiellement supérieure ? 

La danse de Gengis Cohn, ce livre racontant le fantôme d’un juif venant hanter un soldat allemand est certes d’un Humour explosif mais reste le tourbillon d’écorchés ouverts à vif par excès de sensible.

 

Le Dibbouk,  l’attachement, l’ esprit malin, le démon est un dys-book, le dysfonctionnement du fantôme des mots venant hanter les vivants. « Romain Gary s’éprouve comme déjà disparu. » 1*

 

Sa réalité est en morceau. C’est « Un sourire sans défense. » 2* 

 

            Cette fois, n ’est-ce pas dans sa propre chair qu’il plante la plume ? 

 

                                                                                                                        En profondeur ?

 

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      Citephilo.

 

 paul-audi---Adele-van-reeth.jpg

1* - La fin de l’impossible – Deux ou trois choses que je sais de Gary.

Citéphilo du 9/11/2013 – Adèle Van Reeth, Paul Audi.

 

2* Vidéo .

3min 29

4min 29 (photo romain)

12 min

14 min (j’étais mal - ) 

18 (Simone Babil – l’homme coïncide avec son texte)

22 « moi, créateur de personnage »

23 « Une percée dans l’absolu » 

25 «  Avec l’amour maternelle, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu’à la fin de ses jours. Après cela à chaque fois vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont plus que des condoléances. »

 

 

      (Petit montage vidéo à venir)

 

 

      Les nouveaux chemins de la connaissance. Bonne écoute à tous !

 

Paul audi - Adèle La fin de l’impossible – Deux ou tro

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      Paul Audi - France Culture

La fin de l’impossible – Deux ou trois choses que je sais de Gary.

Citéphilo du 9/11/2013 – Adèle Van Reeth, Paul Audi.

 

Philépol - site philosophique, d'épistémologie et de politique, dirigé par Yves-Chearles Zarka.

 

Romain Gary par Paul Audi - Je suis toujours été un autre.

L'affaire homme - Gallimard.

 

Philosophie Magazine - Citephilo.

 

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Présentation

  • : Le chêne parlant
  • : L'éclectisme au service de la pédagogie & L'art de suivre les chemins buissonniers. Blogue de Virginie Chrétien chrétien. Maître formatrice en lien avec l'ESPE de Lille. Rédactrice chez Slow Classes. Partenariat : philosophie Magazine. Écrivaine : La 6ème extinction - Virginie Oak.
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Introduction.

L’éducation, dans son étymologie même, c’est : «Educere, ex-ducere, c’est conduire « hors de » rappelle le philosophe Henri Pena-Ruiz dans Le Philosophoire. Charles Coutel parle quant à lui d'[Educarea] ēdŭcāre ‘prendre soin de l’ignorance de l’élève’. "Le rôle de l’éducation - dit-il - c’est de me disposer à mon humanité en moi grâce à mon instruction." Ecoutons George Sand… « Mes pensées avaient pris ce cours, et je ne m'apercevais pas que cette confiance dans l'éducabilité de l'homme était fortifiée en moi par des influences extérieures. » George Sand, La mare au diable, Folio Classique, 892, P 37. Ce blogue se propose de partager des outils pédagogiques, des moments d'expériences, des savoirs, des lectures, de transmettre des informations relatives à la pédagogie ordinaire et spécialisée, des idées d’activités dans les classes allant du CP au CM2 en passant par la CLIS. Enfin, on y trouvera aussi quelques pensées plus personnelles. « Notre savoir est toujours provisoire, il n'a pas de fin. Ce n'est pas l'âge qui est le facteur déterminant de nos conceptions ; le nombre de « rencontres » que nous avons eues avec tel ou tel savoir l'est davantage, ainsi que la qualité de l'aide que nous avons eues pour les interpréter... » Britt-Mari Barth, le savoir en construction. ________________________________________________________________________________________________ 1 Le Philosophoire, L’éducation, n° 33, P16 2 P 52, Britt-Mari Barth – Le savoir en construction – Retz – Paris – 2004 – Isbn : 978725622347

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Contributions gracieuses : Magazine Slow-classes. Numéro 1 Faire Mouche en géométrie et 2. Le moulinet à vent : mettre des mathématiques dans les voiles. ....... SLOW CLASSES : Slow Classes __________________________________________ Partenariat gracieux Philosophie Magazine. Philomag ________________________________________

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